Qui suis-je?
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La beauté d’Avignon ne réside pas seulement dans ses forêts et ses cours d’eau. Elle s’incarne aussi (surtout!) dans sa communauté, dans les gens de la place. Et quoi de mieux que de découvrir le territoire à travers leurs yeux? David LeBlanc nous partage ici son sentiment d’appartenance à Matapédia.
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david, parle-nous un peu de toi.
Je suis un père, un homme de projets, un amant de la nature. Je suis aussi biologiste et président-directeur général au sein du Conseil de gestion du bassin versant de la rivière Restigouche, organisme environnemental de gestion du saumon. Pour la petite histoire, j’ai aussi parti Nature Aventure en 1997, à mon retour dans la région.
Pour ce qui est de mes passe-temps, j’explore par la pêche, la chasse et la cueillette. J’aménage par la coupe de bois, le jardinage, la construction. Je voyage localement en faisant découvrir mon coin de pays quand j’ai de la visite, en participant aux événements locaux et en mangeant local.
J’ai une très grande appartenance à ce territoire auquel j’ai mis une signature, par mes origines, par mes projets, par mes valeurs de conservation et de mise en valeur. Je suis fier de le faire découvrir à tous ceux qui le veulent.
Décris-nous ton petit coin de paradis.
J’ai acquis un lopin de terre pour y construire une maison en bois rond à Matapédia, mon village natal, mais j’ai choisi ce lieu en particulier sur le chemin Riverside pour son orientation sud, la proximité de la rivière et d’un ruisseau et la présence d’un champ, le tout entouré de forêt. Un havre de paix isolé, mais à proximité en même temps.
selon toi, qu’est-ce que ça prend pour vivre ici?
Il faut aimer la nature et être prêt à dépendre des éléments, avoir des loisirs qui touchent au plein air. Il faut être indépendant et parfois faire fi de l’opinion des autres, parce que dans une petite place comme ici, tout le monde te connaît, surtout quand tu t’impliques.
Le défi est d’apprendre à connaître la région dans son entier, des Plateaux jusqu’à la baie des Chaleurs, et d’y voir tout le potentiel de loisirs, de services et de lieux connus et moins connus pour s’y attacher et s’en imprégner.
Une fois qu’on connaît bien notre territoire, on comprend qu’on n’a plus besoin d’être dans un grand centre pour vivre heureux.
Pour un nouvel arrivant, le meilleur conseil que je pourrais donner est de s’impliquer dans un groupe ou comité d’intérêt pour socialiser et profiter de la chance de pouvoir se valoriser à faire avancer les choses pour le bien commun. Ne pas avoir peur de demander : tes voisins et la communauté sont comme une grande famille qui, souvent, peut faire une différence pour t’installer, et surtout, y rester.
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De quoi vouloir déménager, n’est-ce pas? Laisse-toi encore convaincre par Gabrielle qui habite aussi à Matapédia.
Tu peux également entendre David jaser de son parcours dans l’épisode Ténacité du balado Comme un besoin de nature.