10 raisons
de vivre ici

Par Sarah et Aude
8 juin 2020

Qui suis-je?

Sarah et Aude

Sarah Gonthier, native de Carleton-sur-Mer, et Aude Buévoz, installée dans la région depuis 8 ans, sont deux jeunes professionnelles au service du territoire Avignon mais surtout des passionnées de ce dernier.
Les gens

Les gens qui sont ici, c’est parce qu’ils l’ont choisi. Les natifs de la région, après du temps passé à l’extérieur, sont revenus parce que nulle part ailleurs ils ne se sont sentis autant chez eux. Les nouveaux arrivants, eux, ont décidé que c’était l’endroit qu’ils appelleraient leur chez-eux. Résultat : le monde d’ici s’implique pour que ce chez-soi continue de les stimuler et de se développer. Ça donne une communauté qui partage des valeurs communes et qui a à cœur son milieu de vie. Et ça, ça fait toute une différence!

Le plaisir de revenir

En tant qu’habitant d’une région touristique, on se fait souvent dire qu’on est « dont ben chanceux de vivre dans un pareil endroit » par des gens de passage qui n’ont vraiment pas hâte de rentrer chez eux. Nous, quand on part en vacances à l’extérieur, ça nous fait autant de bien qu’à n’importe qui. Sauf que quand vient le moment de rentrer, de retourner à la routine, on ne l’a pas, ce sentiment de tristesse et d’amertume du retour à la maison. Parce que chez nous, c’est ici : un lieu qui rappelle à tout le monde les vacances et le bonheur!

Le sentiment de sécurité

L’avantage de vivre à Avignon, c’est qu’on vit dans un climat de confiance générale. Tout le monde se connaît, tout le monde sait ton nom… S’il se passe quelque chose, ça ne prend pas beaucoup de temps avant qu’on soit au courant. Ici, tu ne peux pas passer inaperçu. Ça peut vous sembler agaçant, mais nous, on y voit une certaine sécurité!

Photo: Sarah Gonthier
La fierté de son chez-soi

Être propriétaire de sa maison. Une belle place que tu es content de montrer à tes parents, et où tu pourras apprendre des petits trucs de menuiserie ou encore vérifier si tes vivaces ont vraiment besoin de toi pour pousser. Avoir une cour où tes amis peuvent planter leur tente. Avec des maisons à prix vraiment plus abordable qu’en ville, ça donne envie de ne plus se faire marcher sur la tête par des voisins.

Les circuits courts

On oublie les grands magasins : ici, il n’y en a pas, ce qui fait qu’on développe un autre rapport à la consommation. On (ré)apprend à cultiver, élever, pêcher, ou encore cueillir sa propre nourriture. On crée des groupes d’achat pour diminuer les coûts des produits. On se tourne vers les producteurs locaux (souvent des amis ou des voisins, qu’on appelle d’ailleurs par leur prénom), que ce soit pour la nourriture ou encore l’artisanat. 

On fait des échanges ou on magasine nos vêtements à la friperie du coin où le linge est de qualité et (vraiment) pas cher (à 1 $ le morceau, on ne se ruine pas!). On fréquente les boutiques locales qui mettent en valeur les designers québécois. Bref, on a accès à tout, pareil… mais différemment! On ne manque de rien : si on veut quelque chose, on le trouve. C’est tout de même reposant de s’éloigner de cette pression de surconsommation, sans non plus se priver des petits plaisirs qui nous rendent heureux. 


Photo: Magali Deslauriers

La proximité du plein air

Plages, forêt, rivières, montagnes, champs… La nature est partout. Peu importe la saison, l’heure de la journée ou la température, il y a toujours une activité possible à proximité d’où l’on se trouve. Et pour les plus contemplatifs, rien de plus facile que de trouver un point de vue sur l’horizon pour regarder au loin et rêver un peu! Découvrez aussi les 10 lieux trippants à découvrir dans Avignon.

Les découvertes culturelles

C’est sûr qu’on n’est pas dans une grande ville : on n’a pas 50 000 choix de spectacles ou d’activités culturelles tous les soirs. Mais quand il se passe quelque chose, on y va! Ça permet de s’ouvrir à des expériences qu’on n’aurait pas forcément choisies de prime abord, et donc d’étendre son horizon culturel. Pour ce qui est des spectacles, dire qu’on est proches des artistes est clairement un euphémisme : au spectacle de Fred Pellerin au Quai des arts, toute la première rangée s’est fait postillonner dessus!

L’entraide

Quand on est dans une petite communauté où tout le monde se connaît, c’est sûr qu’on dit adieu à l’anonymat des grands centres. Mais justement, se connaître, c’est aussi connaître ce qui rend les autres heureux et savoir s’entraider. Les petits bonheurs sont parfois les meilleurs… C’est quand ton voisin remet à sa place ton bac de poubelle. C’est quand un collègue t’apporte une salade de fruits après ta grippe. C’est avoir 3 choix de lift quand ton auto tombe en panne. C’est être fier des valeurs qu’on inculque à ses enfants, quand on les voit se garrocher pour aider à corder du bois. 

Le cycle des saisons

O.K., il y a 4 saisons partout au Québec. Mais on s’entend que vivre dans une région touristique et axée sur la nature, ça fait en sorte que le rythme des saisons a un impact fort sur la vie des gens et crée des rituels qui mettent du piquant. Au printemps, on a tous hâte que la pêche au homard commence et que les cantines ouvrent. À l’automne, mieux vaut ne pas prévoir de réunion importante dans le temps de la chasse. Après le brouhaha de l’été, on équilibre le tout avec le rythme plus lent de l’hiver. Le rythme apporte un équilibre pour lequel on dirait que les humains sont faits.

prendre racine avec ses jeunes pousses

Quel bonheur de voir grandir son enfant à l’air salin! On est dans un endroit de rêve pour élever des enfants. Et ça va au-delà de faire des siestes en plein air ou du fait que ton bébé n’ait pas peur de mettre ses pieds dans le sable. L’offre d’activités et de cours pour enfants est excellente. Il y a de bons services de soutien parental, comme la Maison de la famille, Supportons-Lait et Le P’tit Bonheur. De plus, à l’hôpital de Maria, les soins périnataux sont exceptionnels et font toute la différence pour un accouchement!


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