Par Avignon.Gaspésie
22 octobre 2022
C’est confortablement installés sur le bord de la Baie-des-Chaleurs, que Carl Caissy et Ghislain Brière répondent à nos questions sur l’homoparentalité en région. Leur Gaspésie natale et d’adoption est-elle ouverte à la différence ? Ils nous partagent une parcelle de leur histoire ; celle de leur couple, de leur migration et de la famille qu’ils forment maintenant avec leur fils Valentin.
Est ce que la Gaspésie est ouverte à l’homosexualité ?Ah! oui, totalement oui, totalement, totalement à la la Gaspésie est ouverte à la différence. Oui, vraiment, vraiment. En fait ici en Gaspésie, on ne voit pas tant les préjugés. Je crois que ceux qui ont des préjugés, ils parlent pas, ils nous parlent pas. Je crois qu’il y a même moins de préjugés ici que dans les grands centres. Ouais, ça se peut. Ouais, parce qu’il y a une ouverture merveilleuse ici en Gaspésie.
Pourquoi avoir choisi une mère porteuse plutôt que l’adoption ?
En toute honnêteté, moi j’ai eu des enfants dans le passé et toi, Carl, t’en avais pas eu et tu désirais de tout cœur. Avoir un enfant biologique. Donc par conséquent, l’adoption était pas une option. C’est on désirait vraiment que quelqu’un porte notre enfant. Et on a puis on n’a pas choisi bien, on n’a pas choisi, on a demandé à l’univers et c’est une amie qui nous a choisi absolument ouais, pour nous faire ce beau cadeau.
Avez-vous l’impression d’avoir contribué à faire tomber des barrières pour d’autres familles homoparentales dans la région ?
Je pense que oui! Peut être pas des grandes barrières comme des questionnements ou des interrogations face à «est-ce que je peux vivre de mon homosexualité en région ? Est-ce que je pourrais un jour avoir des enfants ?»
Sans le vouloir peut être qu’on a permis à des gens de vivre vraiment comme ils veulent et d’être qui ils sont.
Découvre les questions/réponses de Carl et Ghislain dans la vidéo ici!
Pour découvrir d’autres témoignages de gens de la place, laisse-toi inspirer par nos balados!
Faire la différence
Les préjugés pèsent parfois lourd sur nos régions. Ici, on déconstruit plusieurs idées préconçues par rapport aux régions en rencontrant des gens qui s’impliquent et font la différence dans leur milieu. Des gens qui agissent en cohérence avec leurs valeurs et convictions, qui font que les régions sont modernes et inclusives.
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Épisode 1: Trouver des raisons de ralentir
Guillaume Monette fait de la musique sous le pseudonyme Van Carton. Il caresse l’idée de quitter la ville pour voir plus loin que les murs de Montréal qui lui cachent la vue. Il veut voir la nature, pas juste la fin de semaine. Il a envie de s’ennuyer en famille et il veut un studio avec des fenêtres. Dans ce premier épisode, il rencontre Benoit et Caroline, un couple dans la trentaine qui attend un enfant à Saint-André-de-Restigouche. Vivre plus lentement, c’est leur désir le plus sincère et leur discours nous amène à comprendre toutes les raisons de ralentir.
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Épisode 2: Rencontrer une vocation
Au fil de ses rencontres, Guillaume constate qu’en région, le travail ne manque jamais, ce qui répond à son inquiétude de ne pas pouvoir y gagner sa vie. Avec les gars de la microbrasserie Le Naufrageur, il se laisse attendrir par un puissant appel: celui du réconfort. Il se surprend à rêver d’un hiver au chaud dans une maison gaspésienne pendant que la tempête fait rage à l’extérieur. Et s’il nous confirme que même les lieux les moins peuplés sont bien vivants 365 jours par année, il nous montre néanmoins la porte ouverte pour la relève due à une certaine population vieillissante qui aura bien besoin de passer le flambeau.
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