Dany Pitre : ancré sur les Plateaux de la Matapédia

Dany Pitre a choisi Avignon pour sa tranquillité. Découvre son histoire et comment la Coop de Saint-François est devenue le pilier de sa communauté. Il raconte pourquoi l’entrepreneuriat local et le contact humain sont au cœur de la vitalité de la Gaspésie.

Parle-nous de toi et de ton parcours?

« J’ai habité à Montréal toute ma vie. Mes grands-parents viennent de Saint-François, ma mère vient de l’Ascension. Je venais passer mes étés chez mes grands-parents. J’ai toujours dit : « Un jour, je vais venir rester dans le coin ». Il y a quelques années, j’ai pris la décision que c’était assez la ville, que je voulais m’en aller en campagne pour faire mes vieux jours en région. Ça n’a pas été facile au début, c’était un gros changement entre la ville et la campagne. Je ne regrette pas mon choix aujourd’hui.

Depuis, ça fait quatre ans en novembre que je suis gérant à la Coop. Ce que j’aime le plus de mon travail, c’est la proximité avec la clientèle, ça a toujours été ça, le côté humain. Des fois, les clients viennent juste pour jaser. Ils ont besoin de parler de n’importe quoi parfois, puis après, ils s’en vont ben heureux. Leur journée est faite. J’aime beaucoup le contact avec les gens. »

Dis-nous comment la Coop a été bâtie par la communauté?

« La Coop de solidarité et de développement de Saint-François, ça doit faire près de 8 à 9 ans qu’elle est ouverte. Avant, il y avait l’épicerie Apex, mais elle a brûlé. On s’est retrouvé sans épicerie à Saint-François, plus de station-service, plus rien. Les gens des alentours devaient faire 25 ou même 30 minutes de route pour aller chercher une pinte de lait. La communauté s’est relevée après le feu et la coopérative a été lancée. Ça a bâti un grand sentiment d’appartenance. La Coop a donc pu ouvrir une épicerie pour desservir les gens de la place. Il y a neuf personnes du village qui siègent au conseil d’administration et chaque membre doit payer 20 dollars pour avoir un membership à vie. C’est aussi neuf emplois qui ont été créés depuis. Je crois que pour les prochaines années, on va travailler à maintenir les services, les emplois et le bon fonctionnement pour qu’elle reste en santé. Si je rêve un peu et que je vois grand, peut-être un agrandissement? On ne sait jamais ».

Est-ce que la Coop encourage les entreprises d’ici?

« On essaie d’offrir des produits locaux à l’épicerie et encourager des petits producteurs d’ici. On a les produits de La Saveur du Plateau-La Légumière comme du pain et des pâtisseries. On a aussi des caramels qui viennent de Un p’tit air sucré de Chandler. En saison, il y a plusieurs jardins, donc on propose des produits comme les petits fruits de Camerises Ristigouche de l’Ascension. On essaie d’acheter dans le coin ce qu’on peut trouver comme produits. Si on n’a pas un produit qu’un client recherche, je m’efforce de contacter le fournisseur et de le faire venir ici si c’est possible, et bien souvent je réussis à le procurer ».

As-tu des coups de cœur dans Avignon? 

« Les pains, les gâteaux et les tartes de La Saveur du Plateau-La Légumière surtout le gâteau aux carottes. C’est mon préféré! Comme coin nature, mon incontournable c’est le camping Au Soleil D’Or à l’Ascension-de-Patapédia. La vue du belvédère est incroyable! En plus, c’est tranquille, pas l’Internet. Tu déconnectes vraiment!

Pourquoi choisir de vivre dans Avignon?

« Je pense que c’est le plus bel endroit à rester pour les familles et pour élever les enfants. Y’a de la place pour du développement économique aussi, des nouvelles entreprises et des nouveaux services. Avignon, c’est la tranquillité et la facilité! La facilité dans le sens que c’est facile de vivre une belle vie tranquille, saine et relaxe. C’est le paradis! »

Le meilleur moyen d’assurer leur succès et le maintien des services est simple : fais ton épicerie ici. Ton soutien est important, car, dans Avignon, chaque achat compte!